LES SURVIVANTS DE LA POLIO
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MessageSujet: Suite du texte d'hier   Suite du texte d'hier Icon_minitimeJeu 7 Juin - 20:28

Celle-ci avait pour objectif
de recueillir des fonds, « un dix sous à la fois »,
à l’occasion d’une campagne annuelle definancement d’un vaccin contre la polio (la March of Dimes), mais aussi d’offrir aux familles des classes moyennes américaines une protection contre la menace financière croissante que représentait la polio. La Fondation payait directement les frais médicaux, d’hospitalisation et de réadaptation de
toutes les victimes de la polio qui y avaient recours
.
Plusieurs facteurs politiques et de santé publique orientèrent la réponse canadienne au problème de
plus en plus pressant de la polio au XX
e
siècle. Les liens personnels et institutionnels étroits entre la
classe politique et les responsables de la santé publique au sein des services de santé de tous les
ordres de gouvernement jouèrent un rôle prédominant. Il y eut aussi les Laboratoires de recherches
médicales Connaught et la School of Hygiene (École d’hygiène), deux établissements étroitement
liés sous la direction du Dr.Robert D. Defries (1889-1975)sur le campus de l’Université de Toronto.
Connaught occupa une place centrale dans le réseau de la santé publique du Canada et joua un rôle
de premier plan dans la définition progressive de la réponse canadienne à la polio. La plupart des
directeurs locaux et des sous-ministres fédéraux et provinciaux de la Santé avaient étudié à l’École
d’hygiène ou fait des stages dans les laboratoires Connaught. Ils avaient donc une formation
professionnelle identique et partageaient une même perspective « proactive » de la santé publique,
inculquée par le Dr.Defries et par le fondateur de Connaught, le Dr.John G. FitzGerald (1882-1940)
.
Les premières années de la lutte contre la polio eurent pour effet d’accroître les investissements
gouvernementaux, déjà importants, dans la santé publique au Canada : d’abord au palier provincial,
puis, progressivement, au palier fédéral. Dès la fin des années 1920, plusieurs gouvernements
provinciaux avaient pris en charge la lourde responsabilité de protéger les familles contre les
répercussions physiques et financières de la polio. On instaura pour cela des politiques non
discriminatoires pour l’hospitalisation et le suivi des personnes atteintes.
Le succès de la NFIP aux États-Unis inspira la création d’un équivalent canadien, la Canadian
Foundation for Poliomyelitis (CFP), en 1948-1949. Toutefois, à cette date, la popularité remarquable
de la NFIP et l’ampleur de son aide à la recherche et aux soins aux victimes américaines de la polio
avaient déjà convaincu les gouvernements canadiens d’entreprendre des efforts semblables au
Canada. Dès le début des années 1950, la CFP joua donc un rôle beaucoup moindre que sa
contrepartie américaine. Son mandat se limitait à aider individuellement les victimes de la polio –
surtout les adultes, qui n’étaient pas visés par les politiques provinciales – à se procurer des appareils
orthopédiques et des services de réadaptation. De plus, la CFP dût délimiter avec soin sa sphère
d’activité par rapport à celle des autres associations de bienfaisance et des quelques gouvernements
provinciaux qui aidaient déjà les personnes handicapées au Canada. En 1951, ces tensions politiques
entraînèrent la restructuration de la CFP en organismes provinciaux indépendants, comme La Marche
des dix sous de l’Ontario.Polio CanadaAux États-Unis, par contre, les investissements dans la lutte contre la polio furent principalement privés et passèrent surtout par la NFIP; les ressources de l’administration fédérale et des États furent peu sollicitées. Toutefois, la mise au point du vaccin de Salk nécessita des investissements tant publics que privés, car les uns sans les autres n’auraient pas été suffisants. La contribution des deux secteurs
demeure d’ailleurs indispensable au parachèvement du travail mondial d’éradication de la polio aujourd’hui.
.
POUR INVALIDER LA POLIO I-5
« Éclairez la véranda! »
La peur de la polio laissa des traces indélébiles dans
la population canadienne et suscita d'extraordinaires efforts communautaires pour la combattre. La Canadian Foundation for Poliomyelitis (CFP), communément appelée La Marche des dix sous, mobilisa dans tout le pays
des mères déterminées à amasser des fonds pour la découverte d'un vaccin. On entendit souvent à la radio le slogan Leave the porch light on—the mothers are marching tonight! [« Éclairez la véranda– les mères marchent ce soir »] lorsque les Mères marchantes® faisaient de la sollicitation de porte en porte, dans les villes et les villages, pour recueillir « un dix sous à la fois ». Ce groupe de Mères marchantes était dirigé par Ellen Fairclough,
première femme nommée membre d’un Cabinet fédéral, qui s’était engagée dans La Marche des dix sous de l’Ontario lorsque son fils de 16 ans contracta la polio en 1947.
Source : Toronto star

par admindadou
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